25.3.08

Les analyses frontistes validées

Après la claque reçu par la majorité lors des élections municipales et cantonales, Nicolas Sarkozy a énoncé quatre vœux pieux pour son gouvernement légèrement remanié : « remettre le travail au cœur des politiques publiques », « renforcer la compétitivité » de l'économie, « continuer à gérer avec sérieux les finances du pays » et « concilier solidarité et responsabilité en matière de retraites, de prise en charge de la dépendance et de santé ». Pour justifier l’impuissance des socialo-sarkozystes au pouvoir à arracher la France au déclin, le chef de l’Etat a insisté mardi sur le « contexte difficile du moment » : la crise financière, la flambée des cours de l'euro, du pétrole, ou encore l’explosion du coût des matières premières. Selon l’Insee, la prévision de croissance avancée par le gouvernement ne sera pas atteinte et ne devrait pas dépasser les 2%, loin des objectifs avancés par le Ministre des Finances Christine Lagarde. Elle serait de 1,8% selon l’OCDE. Englué dans son dogmatisme ultra-libre échangiste, mondialiste et immigrationniste on voit mal comment l’UMPS pourrait rétablir la prospérité française. A ce titre, saluons l’initiative de l’ouvrage publié par l’association Contribuables associés qui brise un tabou, avec la solide étude – téléchargeable sur le site de Contribuables associés – de Jean-Paul Gourévitch, expert international en ressources humaines sur le coût de l’immigration. A lire et à faire lire à celles et ceux qui s’illusionnent encore sur la capacité de la droite au pouvoir à défendre la France et les Français.

Au terme des travaux de M. Gourevitch, il ressort que les immigrés « seraient environ 6,8 millions dans notre pays, soit 11% de la population métropolitaine. Chiffre qui par définition ne comptabilise pas les centaines de milliers de clandestins. L’immigré, selon la définition qu’en donne le Haut Conseil à l’Intégration, et reprise ici, étant « une personne née à l’étranger, de parents étrangers, qui a décidé de s’installer dans le pays d’accueil et qui y réside depuis un an au minimum ». « L’immigration est à la fois source de richesses et de coûts, pour le pays d’origine, le pays d’accueil et le migrant. Mais au bout du compte, ce sont les contribuables qui financent cette politique et son déficit de plus de 26 milliards d’euros ». Cette étude révèle que l’immigration proprement dite coûte au total 71,76 milliards d’euros (coûts sécuritaires, coûts fiscaux et sociétaux, coût de la protection sociale…) et ne rapporte que 45,57 milliards d’euros. L’immigration serait donc responsable des trois quarts du déficit public de la France. Et cette étude de livrer des chiffres et informations particulièrement éclairants : lorsqu’une personne immigrée ne repart pas dans son pays d’origine à la fin de son contrat de travail, c’est l’Etat (le contribuable) qui prend en charge le coût des prestations sociales. Les immigrés extra-européens et leurs descendants perçoivent 22% des prestations sociales. Le coût unitaire des demandes d’asile est de 15.000 euros. La plupart des dépenses d’immigration ne relèvent pas du Ministère de l’Immigration de Brice Hortefeux. Les dépenses sécuritaires liées à l’immigration s’élèvent à 5,2 milliards d’euros. Le travail au noir concerne au minimum 500.000 personnes immigrées et représente un manque à gagner pour l’Etat de 3,81 milliards d’euros. 65 à 90% des prostituées sont étrangères. Le taux de chômage des immigrés est le double de celui des non immigrés. Les prestations sociales constituent 14% du revenu moyen des ménages immigrés contre 5% pour les ménages non immigrés. Bref cette étude de M. Gourevitch valide singulièrement les avertissements et les travaux antérieurs effectués par les spécialistes frontistes.

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