Lettre ouverte à Patrick Lozès

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A Monsieur Patrick Lozès
Président du C.R.A.N.
Le 11/05/08

Monsieur,

Le gouvernement vient, une fois de plus, de vous dérouler le tapis rouge, alors qu’il interdit et réprime les manifestations patriotiques et actions de solidarité entre Français, telles que la distribution de soupe (contenant du porc) aux S.D.F. On peut se demander quelle est la définition exacte d’un pouvoir collaborationniste. Je vous laisserai le soin de répondre.

Par un curieux contresens – immédiatement adopté par les média aux ordres, comme d’habitude – vous vous nommez « Les Indigènes de la République ». Or vous êtes beaucoup trop instruit pour que cette erreur soit fortuite. Vous savez aussi bien que moi que NOUS sommes les indigènes ici, et vous, les nouveaux COLONS. D’ailleurs, vous vous comportez comme une armée d’occupation parfaitement entraînée et disciplinée. L’image de votre démonstration de force (d’une géométrie parfaite) Place de la Bastille ne laisse aucune illusion sur la « spontanéité » de la manifestation. De cette évidence, il découle tout naturellement que ce que vous et vos amis au pouvoir appellent « racisme » n’est rien d’autre que la Résistance de quelques « souchiens » (le mot est de vous) libres qui osent encore parler. Il est de notoriété publique que vous prenez pour référence les Black Panthers qui, entre autres, considèrent le viol des blanches comme un acte de libération de l’homme noir. Ce qui fait froid dans le dos quand on sait que, dans les zones occupées (quartiers hyper favorisés où vous jouissez de tous les droits, où l’on applique la préférence ethnique étrangère et impose la mixité dite « sociale » aux vrais indigènes opprimés), 72% des viols collectifs ou « tournantes » sont le fait de noirs ou d’arabes.

La France (le pays très ouvert, trop ouvert, qui vous accueille, vous respecte, vous nourrit, vous traite en égaux) a bon dos lorsqu’il est question d’esclavage. Nous avons tous entendu ce mensonge éhonté, dans le journal télévisé, qu’elle détiendrait un triste record de traite négrière avec ses deux complices, l’Angleterre et le Portugal. On voit poindre ici la confusion, très répandue et très commode, entre colonisation et esclavagisme. Encore une fois, vous êtes trop cultivé pour ignorer, d’une part, qu’en matière d’esclavage, l’Afrique et l’Asie nous ont toujours donné l’exemple, notamment avec la piraterie barbaresque et les harems de l’Empire Ottoman, et d’autre part que c’est la colonisation européenne qui a délivré certaines contrées de ce fléau. En Algérie par exemple, le respect de la personne humaine est arrivé avec les Français. Quant à l’esclavage qui existe encore parfois, clandestinement, sur le sol français, tout le monde sait que c’est une affaire exclusivement africano-africaine. Même les média, qui vous soutiennent, ne trouvent à citer que des cas de nièces envoyées « du pays » par leur famille, séquestrées et exploitées par de lointains « cousins », après vol de leur passeport… Aucun blanc n’est jamais impliqué ; ça se saurait !

Quant à votre association, le C.R.A.N., elle est parfaitement illégale et anti- républicaine car fondée sur un critère RACIAL (pour ne pas dire RACISTE), bien que créée dans les locaux où sont votées nos lois… ce qui en dit long sur nos élus ! Que se passerait-il si nous, indigènes de la France, tentions de créer un C.R.A.B. (Conseil Représentatif des Associations Blanches)? Et pourtant, à entendre vos menaces, cela relèverait de la simple légitime défense.

Jean-Luc LEOPOLDI