Avez-vous remarqué comme François Bayrou se démène et se fait inquisiteur ces derniers temps dans l’affaire Tapie/Crédit Lyonnais ?Il soupçonne même, et presque à voix haute, à la remorque du canard enchaîné, que le « Nanard » aurait bénéficié de l’appui circonstancié de Sarkozy himself dans cette affaire.
Vraiment, on pourrait presque croire que le bégayeur du Béarn se serait mué en chevalier blanc. Il laverait donc plus blanc que blanc le “ Fanfoué “, comme on dit par chez nous ?
Que nenni braves gens, le Bayrou travaille pour son compte, ou plutôt pour celui de ses amis dans la peine. Il a un grand coeur Bayrou, c’est bien connu. Un vrai avocat des pauvres. Seulement, il omet juste de préciser une petite chose. Une toute petite chose, presque rien, vraiment…
Il oublie d’expliquer, notamment dans sa passionnante Tribune publiée dans le Monde de vendredi, que l’ancien PDG du Crédit Lyonnais n’est autre qu’un certain Peyrelevade. Jean Peyrelevade précisément. Et Bayrou, en attaquant la décision arbitrale qui aurait favorisé selon lui, et beaucoup d’autres, le sieur Tapie, défend donc, de facto, le Crédit Lyonnais et son PDG de l’époque des faits.
Oui, et alors me direz-vous ?
Oui, et alors M. Bayrou prend les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages !
Pourquoi ? Eh bien parce que Bayrou ne nous dit pas tout. Il a des pertes de mémoire bien arrangeantes.
Il a juste oublié de dire dans sa tribune dont voici un extrait :
“Les principes de l’Etat de droit sont foulés aux pieds. C’est par crainte de décisions de justice défavorables à M. Tapie que le sommet de l’Etat a imposé une telle procédure d’arbitrage, sans appel possible. La seule décision favorable à M. Tapie a été cassée en des termes d’une dureté inhabituelle par la Cour de cassation, plus haute juridiction de l’ordre judiciaire français, réunie exceptionnellement en formation plénière, sous la présidence de son premier président. Que l’Etat ait pu décider de renoncer à un tel avantage juridique et moral est sans précédent. Il faut noter qu’un autre principe général du droit est mis en cause : il ne peut y avoir de justice que contradictoire, or M. Tapie a été entendu, mais pas ses contradicteurs, ni Jean Peyrelevade qui a redressé le Crédit lyonnais, ni Jean-Pierre Aubert, président du CDR, jusqu’à la clôture de ses activités”
que le fameux Jean Peyrelevade est vice-président du MoDem ! Et que le même Peyrelevade a été candidat aux municipales sous les couleurs du Bayrou dans le 16ème arrondissement de Paris)...CQFD.
Vous voyez, c’est une toute petite chose, c’est presque rien.
C’est juste que le Bayrou, le système, les copains, et les coquins… il connaît !
Jacques Vassieux
Conseiller régional FN
source : http://www.nationspresse.info
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