21.10.08

Communiqué du Cercle National des Combattants

Les récents évènements du Stade de France qui ont vu, une fois encore, des jeunes dits de banlieues, siffler et conspuer notre hymne national donne l’occasion à de nombreux individus de raconter n’importe quoi et de faire, une fois de plus, reposer ce genre d’évènement honteux sur les épaules de la France, notre pays, et sur les citoyens français qui n’en peuvent, mais…

C’est avec une grande stupéfaction que les combattants du Cercle National des Combattants ont entendu certains responsables politiques, des messieurs-dames du show-biz et de simples clampins proférer des contrevérités accablantes

Il paraîtrait, d’après ces commentateurs que les sifflets seraient dus au fait que ces « jeunes » auraient été trop souvent insultés par les forces de police qui leur demandent leurs papiers, uniquement à cause de la couleur de leur peau.
Il paraîtrait aussi pour d’autres, que dans ces banlieues c’est la misère, la grande misère, la totale misère. Pire que le Bangladesh ! Alors, chacun y va de son petit couplet. Il n’est pas possible d’empêcher les gens de siffler ! Si l’on arrête le match, ce sera l’émeute ! Il ne faut pas prendre des mesures disproportionnées par rapport à cette faute qui d’ailleurs, si elle en est une, ne peut être que vénielle ! Il est impossible de faire quoi que ce soit contre ces voyous !
Voilà ce que l’on entend du matin au soir depuis huit jours sur l’ensemble des médias.
Il est bien sûr aussi que dans cette affaire, les 1 200 000 enseignants de l’éducation dite « nationale », l’équivalent de l’armée soviétique au temps de sa splendeur, ne sont en rien responsables, alors qu’ils n’on rien fait pour que ces jeunes immigrés aiment la France.
Ni responsables, ni coupables, bien sûr !

Alors, anciens combattants français, ayant partagé avec des gens de toutes races et de toutes religions les heurs et malheurs de la guerre au même titre que les joies de la victoire, nous tenons à dire à tous ces adeptes de la désinformation et de la repentance perpétuelle, qu’ils sont responsables de ce climat délétère qui règne dans certaines banlieues.

S’ils n’avaient pas depuis des décennies insulté l’armée française et raconter à tous ces « jeunes » que leur père et leur grand-père l’avait battue à plate couture, puisqu’elle ne valait pas un clou et qu’elle ne pensait d’ailleurs qu’à violer leur mère et leur grand-mère, nous n’en serions pas là aujourd’hui. Car l’armée française a gagné la guerre dans les djebels contre l’Armée de Libération Nationale (ALN), et dans Alger, contre les terroristes poseurs de bombes du FLN.

Nous tenons à donner un dernier conseil à tous ces hommes de télé, de radio et de presse, apparemment apatrides qui semblent ne rien connaître de ce que représente comme symbole l’hymne national… Qu’ils s’empressent donc d’aller à Alger lors d’un match, siffler l’hymne algérien. S’ils sont encore en état de marcher, qu’ils aillent à Rabat siffler l’hymne marocain et, sur un brancard, si l’envie leur prend qu’ils se fassent donc transporter par des infirmiers à Tunis siffler l’hymne tunisien. Pour les quelques survivants, nous leur demandons d’aller au Cameroun et de faire comme le citoyen de ce pays qui, l’année dernière, clamait à Paris « La France c’est de la merde ». Qu’ils hurlent donc là-bas « Le Cameroun, c’est de la merde ».
Nous tenons à préciser que tous les courageux qui voudraient entreprendre ce périple peuvent compter sur nous pour leur payer leur billet d’avion !

Le 21 octobre 2008,

Roger HOLEINDRE
Président du Cercle National des Combattants
Ancien député FN – Conseiller régional d’Ile de France
Médaillé militaire - cinq citations – 2 fois blessé
Classé parmi les plus jeunes résistants de France

Aucun commentaire: