2.4.09

Quelques nouvelles des imposteurs « souverainistes »

Alors que les traditionnels partis qualifiés à tort de « souverainistes » commencent à sortir de leur torpeur, voyant l’échéance des élections européennes se rapprocher, plusieurs informations viennent confirmer qu’ils sont bien les charlatans du souverainisme. Parmi les personnalités désignées pour conduire les listes du MPF-Libertas-CPNT, se trouve un certain Eddie Puyjalon pour la circonscription du [...]

h-20-1297412-1224867288Alors que les traditionnels partis qualifiés à tort de « souverainistes » commencent à sortir de leur torpeur, voyant l’échéance des élections européennes se rapprocher, plusieurs informations viennent confirmer qu’ils sont bien les charlatans du souverainisme.

Parmi les personnalités désignées pour conduire les listes du MPF-Libertas-CPNT, se trouve un certain Eddie Puyjalon pour la circonscription du Sud-Ouest. Celui-ci participe depuis de nombreuses années aux différentes élections sous la bannière CPNT. Lors des dernières législatives, il a appelé à voter pour la majorité présidentielle au second tour.

Mais sa proximité avec l’UMP ne s’arrête pas là, sa suppléante aux élections cantonales de 2008, Virginie Louis, était elle-même membre de l’UMP. Elle est toujours aujourd’hui l’une des animatrices d’une association politique locale à Saint André de Cubzac (Gironde) dont les représentants au conseil municipal de cette ville forment le groupe UMP-MoDem-Divers. Plus intéressant encore, l’UMP a appelé dès le premier tour à voter pour Eddie Puyjalon. Probablement en remerciement de son attitude aux législatives. Comment croire à une quelconque opposition à l’européisme, dont le principal soutien en France est l’UMP, lorsqu’on s’allie à cette dernière lors des autres élections ?

Autre tête de liste Libertas, Christophe Beaudouin sera le candidat dans l’Est. Celui-ci est l’ancien secrétaire général adjoint du parti de Nicolas Dupont-Aignan, Debout le République. Il est aussi l’ancien président de l’Union des jeunes pour le progrès (UJP), une association aujourd’hui en sommeil, qui était affiliée au RPR mais dont on retrouve aujourd’hui de nombreux cadres à l’UMP et au Parti socialiste, certains sont même devenus ministres. La page d’accueil du site de l’UJP porte encore les stigmates de leurs anciennes batailles.

Du côté de chez Dupont-Aignan ce n’est guère mieux. Alors que ce dernier a réagi aux propos du pape en hurlant avec les loups : « A force d’être enfermé dans sa papamobile, [Benoît XVI] s’est coupé des réalités » a-t-il déclaré dans une interview au quotidien France-Soir, la tête de liste de Debout la République dans le Sud-Est, Michèle Vianès, crée des remous. Celle-ci, conseillère municipale de Caluire-et-Cuire (Rhône), élue sur une liste UMP-Nouveau Centre-Parti Radical-Gauche Moderne, n’est ni plus ni moins que la fondatrice du Comité local de Ni putes ni soumises à Lyon et dans le Rhône, et marraine de l’association.

Ces faits éloquents démontrant la véritable nature de ces soi-disant partis « souverainistes », ne sont pas les premiers et ne seront sans doute pas les derniers. Les « intermittents du souverainisme » comme les appelait hier soir Bruno Gollnisch sur France 3, sont chargés de capter le maximum de voix au seul mouvement authentiquement souverainiste de France, le Front National.
Source : www.nationspresse.info

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