Au cours d’un discours musclé et revigorant qui s’est tenu devant une foule de plus de 5000 personnes enthousiastes - contrairement à que dit la presse aux ordres du système - à l’issue du traditionnel défilé en l’honneur de Jeanne d’Arc à Paris, le Président du Front National Jean-Marie Le Pen a reproché à Nicolas Sarkozy, entre autres joyeusetés, d’avoir accentué « l’Europe mondialiste » et obtenu de piètres résultats dans la lutte contre l’immigration clandestine.
« Les autorités élues en 2007, au terme d’une campagne tricolore qui se révèle une véritable imposture, continuent et accentuent la politique mondialiste de suppression des frontières », a-t-il déclaré depuis la tribune dressée sous la statue de l’héroïne de la France, et de poursuivre sous les acclamations de ses partisans : « Contrairement à ses promesses de candidat, la politique de Sarkozy n’a en rien réglé le problème de l’immigration. »
Ajoutant que la France n’était « plus que l’ombre d’elle-même », sous l’effet conjugué du libéralisme et de l’immigration. M. Le Pen a dénoncé une Europe « pavillon de complaisance » d’une marchandisation « planétaire », un système qui a soumis les nations aux « prédateurs ». « Déjà appauvris par l’extraordinaire flambée des prix occasionnée par la mise en place de l’euro en 2001, les Français, anxieux, angoissés anticipent un avenir sombre, sans emplois, sans ressource, sans retraites », a-t-il expliqué.
« On ne dépense plus, ou le moins possible. On achète la nourriture chez des discounters alimentaires, les vêtements sur des sites internet d’occasion », a-t-il poursuivi en égrenant les effets de « la politique euromondialiste ». Mais, pour le président du FN, « le pire est encore ailleurs. Le pire, c’est que nous ne sommes plus les maîtres chez nous, dans nos banlieues, dans nos villes et même dans nos campagnes » à cause de « l’immigration de peuplement » mise en place selon lui par les différents dirigeants français.
Jean-Marie le Pen sait que le Front National va rebondir lors de ces élections européennes, lors desquelles il espère « faire aussi bien et même mieux » qu’aux élections européennes de 2004, où il avait obtenu 9,8% des voix.
Il a demandé aux Français de brandir l’étendard de la révolte, l’étendard du Front National, lors de cette consultation avant de conclure son discours par l’hymne national chanté à pleins poumons par les patriotes qui avaient fait le déplacement, venant parfois de très loin, pour soutenir le seul mouvement politique vierge de toutes compromissions avec le Système, et qui représente aujourd’hui l’unique recours valable face à la décadence et à la disparition de notre nation !
Il a ainsi porté au cours de son superbe discours d’une heure « le message de la libération de la France de l’Europe mondialiste », comme il l’a déclaré sur i>Télé.
« Message reçu 5/5, Président » a semblé lui répondre par des applaudissements nourris la foule des grands jours… chauffée à blanc !
Jacques Vassieux
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