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Mitterrand mauvaise vie
Selon une source confidentielle, le président de la République, Nicolas Sarkozy, son Premier ministre et quelques conseillers, se seraient réunis en fin d’après-midi, hier, afin de réfléchir quant à la manière de faire en sorte que Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture, quitte le gouvernement sans trop de casse. Cette affaire d’Etat risque bien d’être préjudiciable, tôt ou tard, au locataire élyséen. Désormais, Frédo sentirait un peu trop le faisandé…
Après le scandale de ce qui est désormais devenu l’Affaire Mitterrand, scandale soulevé par le Front national, voilà que le Parti socialiste s’y met aussi : Benoît Hamon, son porte parole, demande la démission du neveu de l’ancien chef d’Etat, dont la nomination en juin avait fait l’événement du remaniement gouvernemental.
C’est le clash provoqué par Marine Le Pen, lors de l’émission Mots Croisés d’Yves Calvi sur France 2 lundi soir, dénonçant les écrits de l’actuel ministre de la Culture publiés dans son autobiographie en 2005, où il y fait clairement l’apologie du tourisme sexuel et de l’exploitation de mineurs en Thaïlande, qui a provoqué ces réactions en chaîne. Du côté de la majorité gouvernementale, on se sert les coudes, quitte à, comme Xavier Bertrand, soutenir indirectement la pédophilie, du moment qu’elle soit l’œuvre de personnalités connues…
« Je pense que le débat politique français prend parfois des allures pathétiques (…) Tout cela est plein d’excès et assez indigne », a affirmé ce matin sur France 2 Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, minimisant totalement cette criminalité sexuelle qui est décrite en détails dans le livre de Mitterrand. Un Guaino qui apparaissait ce matin assez gêné face aux questions du journaliste de France 2.
Lundi soir, Frédéric Lefebvre, le représentant de l’UMP sur le plateau d’Yves Calvi, avait botté en touche devant Marine Le Pen et, mis en difficulté par la représentante du Mouvement national, c’est Corinne Lepage (Modem) qui était timidement venue à son secours…
Depuis, l’Elysée semble de plus en plus dans l’embarras. Une affaire comme celle-ci qui passe désormais au JT de 20 heures et qui est reprise en boucle par toutes les radios et, tout cela, grâce au militantisme de la « natiosphère », à la pétition lancée par le FN pour la démission du ministre et surtout grâce à la brillante prestation lundi soir de Marine Le Pen sur France 2, ce n’est pas très bon pour le pouvoir en place. Et le fait que le ministre de la Culture ait déjà dû affronter nombre de critiques d’une partie de la majorité de droite et de certaines associations pour avoir soutenu Roman Polanski, arrêté en Suisse pour une affaire de crime sexuel à l’encontre d’une mineure aux Etats-Unis, ne consolide pas sa situation délicate.
Reste à savoir si Mitterrand est aujourd’hui politiquement aussi gênant qu’il y paraît.
Mitterrand mauvaise vie
Selon une source confidentielle, le président de la République, Nicolas Sarkozy, son Premier ministre et quelques conseillers, se seraient réunis en fin d’après-midi, hier, afin de réfléchir quant à la manière de faire en sorte que Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture, quitte le gouvernement sans trop de casse. Cette affaire d’Etat risque bien d’être préjudiciable, tôt ou tard, au locataire élyséen. Désormais, Frédo sentirait un peu trop le faisandé…
Après le scandale de ce qui est désormais devenu l’Affaire Mitterrand, scandale soulevé par le Front national, voilà que le Parti socialiste s’y met aussi : Benoît Hamon, son porte parole, demande la démission du neveu de l’ancien chef d’Etat, dont la nomination en juin avait fait l’événement du remaniement gouvernemental.
C’est le clash provoqué par Marine Le Pen, lors de l’émission Mots Croisés d’Yves Calvi sur France 2 lundi soir, dénonçant les écrits de l’actuel ministre de la Culture publiés dans son autobiographie en 2005, où il y fait clairement l’apologie du tourisme sexuel et de l’exploitation de mineurs en Thaïlande, qui a provoqué ces réactions en chaîne. Du côté de la majorité gouvernementale, on se sert les coudes, quitte à, comme Xavier Bertrand, soutenir indirectement la pédophilie, du moment qu’elle soit l’œuvre de personnalités connues…
« Je pense que le débat politique français prend parfois des allures pathétiques (…) Tout cela est plein d’excès et assez indigne », a affirmé ce matin sur France 2 Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, minimisant totalement cette criminalité sexuelle qui est décrite en détails dans le livre de Mitterrand. Un Guaino qui apparaissait ce matin assez gêné face aux questions du journaliste de France 2.
Lundi soir, Frédéric Lefebvre, le représentant de l’UMP sur le plateau d’Yves Calvi, avait botté en touche devant Marine Le Pen et, mis en difficulté par la représentante du Mouvement national, c’est Corinne Lepage (Modem) qui était timidement venue à son secours…
Depuis, l’Elysée semble de plus en plus dans l’embarras. Une affaire comme celle-ci qui passe désormais au JT de 20 heures et qui est reprise en boucle par toutes les radios et, tout cela, grâce au militantisme de la « natiosphère », à la pétition lancée par le FN pour la démission du ministre et surtout grâce à la brillante prestation lundi soir de Marine Le Pen sur France 2, ce n’est pas très bon pour le pouvoir en place. Et le fait que le ministre de la Culture ait déjà dû affronter nombre de critiques d’une partie de la majorité de droite et de certaines associations pour avoir soutenu Roman Polanski, arrêté en Suisse pour une affaire de crime sexuel à l’encontre d’une mineure aux Etats-Unis, ne consolide pas sa situation délicate.
Reste à savoir si Mitterrand est aujourd’hui politiquement aussi gênant qu’il y paraît.
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