13.1.10

Destruction des services de santé : où s'arrêtera-t-on ?





COMMUNIQUE DU GROUPE FRONT NATIONAL
À LA RÉGION RHÔNE-ALPES


Destruction des services de santé : où s'arrêtera-t-on ?


La mort d'un bébé lors de l'accouchement, samedi dernier à l'Arbresle, est un événement tragique, dont on ne sait s'il aurait pu être évité dans d'autres circonstances. Il met en tout cas en évidence le manque d'infrastructures hospitalières dans notre région. Ce récent événement ne manquera pas, c'est certain, d'éveiller des réactions indignées dans l'ensemble de la classe politique. Mais il faut se souvenir qu'en janvier 2006, seul le Front National s'était opposé au Schéma Régional d'Organisation Sanitaire, dans lequel toutes les fermetures de maternités et de cliniques de proximité étaient programmées. Nicole de Lacheisserie, élue FN de l'Ain, mettait en garde en novembre 2005 :
"Il s'agit d'étatiser complètement la médecine, de pérenniser sa gestion tout en transformant la santé en marché solvable, reprenable par de puissants groupes du capitalisme financier. Cette politique implique au préalable une diminution du nombre des praticiens et des établissements de soins.
En ce qui concerne l’hospitalisation publique ou privée, nous réaffirmons la nécessité de l’hospitalisation de proximité, y compris pour les maternités ou des services d'urgences de petite taille. (...)La notion de carte sanitaire et technocratique n'est pas admissible quand il s'agit de la vie et de la santé des Français. " Et Bernard Pinet, élu FN de la Drôme, renchérissait en janvier 2006 :
"Quant aux maternités, elles vont continuer de fondre comme neige au soleil, particulièrement celles du secteur privé, pour cause de regroupement et d'asphyxie financière due à la nouvelle tarification à l’activité. (...) Cela traduit une volonté politique de concentrer les accouchements dans les gros centres souvent déshumanisés et débordés. (...) Il est primordial de garantir la liberté de se faire soigner où on le souhaite, ce qui n’est pas le cas aujourd'hui. Non pas à cause de la recherche de l'excellence des soins comme souvent indiqué, mais bien au contraire, pour des raisons financières liées à des choix politiques." Il est regrettable, mais cependant logique, que la volonté technocratique de nos dirigeants de droite comme de gauche, produise des drames tels que celui du week-end dernier. Le Front National avait, hélas, une fois de plus été le seul à se montrer visionnaire.

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