17.4.08

Des économies ridicules et scandaleuses


Communiqué de presse de Jean-Marie LE PEN

Des économies ridicules et scandaleuses

Après le grotesque cafouillage sur la carte famille nombreuse de la SNCF, voici le couac infâme sur la remise en cause des majorations d’allocations familiales. A l’issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement assure que rien n’est prévu pour l’instant. Quelques heures plus tard, le Premier ministre fait savoir que le décret va être publié. Par cette modification des majorations d’allocations, l’Etat va voler 138 millions d’euros par an aux familles : 600 euros par enfant de 11 à 20 ans. La création d’un secrétariat d’Etat à la Famille avait-elle donc pour but, non de promouvoir la famille, mais au contraire de trouver ce que l’on peut gratter aussi de ce côté-là ? Ces économies que l’on veut réaliser, dans l’anarchie la plus totale, sur les prestations familiales, sur les lunettes, sur les soins dentaires, etc., sont aussi ridicules sur le plan budgétaire que scandaleuses sur le plan de la morale politique. Ce gouvernement donne de plus en plus l’impression d’être aux abois.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Economiser 7 milliards d'€, cela serait nécessaire pour résorber de façon infime la dette que la politique commune de la gauche et la droite ont laissé gonfler depuis 30 ans.
Mais 7 Milliard d'€ jusqu'à 2011, autant dire que c'est une supercherie, d'autant que ces économies seront faites sur le social et par ce biais actionnera un peu plus le levier de la disparité entre la précarité et la caste de dirigeants gouvernementaux, élaguant un peu plus par cette stratégie les classes moyennes en les enfonçant encore dans un effort participatif de plus en plus généreux.
Il faudrait d'abord, pour résoudre les problèmes "faillitiste" que le gouvernement commence par montrer l'exemple en réduisant de façon significative leur train de vie, déplacement, et joaillerie, qui coutent à la société.
Mais c'est pas à l'ordre du jour, ni même les ordres du moment, alors que c'était un argument me semble til, de campagne électorale.