14.4.08

Les délires de mai 68 toujours présents…


Que fait donc Sarkozy, lui qui en 2007 lors de sa campagne affirmait vouloir rompre avec l’héritage soixante-huitard ? Pour ce faire la bonne méthode n’était certes pas de placer au ministère des affaires étrangères un certain Bernard Kouchner qui fut l’un des étendards de cet « héritage ». Qu’importe, nous avons déjà pu constater en de nombreuses occasions les différences profondes entre les idées d’un Sarkozy candidat et d’un Sarkozy élu. Peut être d’ailleurs que notre bien aimé président de la République n’est pas à blâmer – pour une fois – dans ce cas précis, tant les symptômes de Mai 68 ont affecté notre pays en profondeur et modifié les perceptions de nos concitoyens.
Déjà depuis mars, les commémorations font leurs apparitions, les nostalgiques de l’éducation « nationale » se rappellent de leurs frasques estudiantines tandis que paraissent des livres partisans, dont l’inexactitude historique le dispute à la démagogie bobo. Pauvre jeunesse que celle de France qui bien souvent se retrouve à songer à ce mois de Mai 68 où tout semblait si beau, où la jeunesse se combattait dans les rues pour se libérer… Mais ici quelque chose ne tourne pas rond ; en effet de quoi les jets de pavé des trotskystes de Cohn Bendit étaient ils supposés libérer la jeunesse française ? Certainement pas d’un système bourgeois décrié à l’époque par l’homme sus nommé, et dans lequel lui et ses acolytes se sont pourtant largement vautrés par la suite. On reconnaît un arbre à ses fruits et il convient donc de savoir quels ont été ces fruits soixante-huitards.
D’un point de vue humain tout d’abord ; cette pseudo révolte de jeunes étudiants capricieux a fourni le gros des bataillons de l’éducation nationale actuelle, qui depuis des décennies tentent avec succès de décérébrer les nouvelles générations. Ces professeurs si pressés d’inculquer à nos bambins les « valeurs de la République » que mai 68 leur a enseigné, ont réussi à faire en sorte qu’un enfant sur quatre ait du mal à son entrée au collège à écrire, lire et compter. Qu’importe, il sait déjà qu’il doit voter à gauche…
Bien entendu le conditionnement se poursuit au collège, au lycée, voire à l’université où tous ces soixante-huitards – ou fils de soixante-huitards désormais ! – relayent sans cesse les dogmes de l’établissement.
Quels furent d’ailleurs les véritables dogmes des militants casseurs de mai 68 ? Car c’est bien de dogmes qu’il faut ici parler et non d’idées ou de projet construits. Le soixante-huitard tout comme son descendant néo gauchiste définit ses projets de manière essentiellement négative : il est avant tout un « anti » - avant de devenir nanti comme ses mentors, Kouchner et Cohn-Bendit. Antiautoritaire qui rapidement en arrive à prôner le rejet de toute forme d’autorité – depuis l’autorité familiale jusqu’à l’autorité étatique -, « antifasciste » qui en devient antinational puisque tout ce qui est français devient fasciste, anticapitaliste de pacotille qui voit le capitalisme dans tout ce qui n’est pas collectif… De tels délires pourraient a priori paraître risibles s’ils n’étaient pris pour argent comptant par une jeunesse de plus en plus victime d’un manque cruel d’éducation politique et civique. En proposant des « solutions » simplistes et des slogans stéréotypés, les fils politiques des voyous de mai 68 aujourd’hui regroupés dans les différents mouvements trotskystes, séduisent une jeunesse parfois consciente du fait que le système met en péril leur avenir et leur bien être, sans pour autant savoir vers qui se tourner. Mais nous devons rappeler à ceux qui croient – en raison d’un lâche et impitoyable lavage de cerveau qui dure désormais depuis quarante ans – que la vie avant mai 68 était un calvaire pour la jeunesse, qu’en réalité cette date correspond à une vaste hypocrisie de laquelle découle la détresse des jeunes français du 21ème siècle. En réalité commandité par des forces subversives qui aujourd’hui représentent le nouvel ordre mondial, mai 68 peut donner lieu à un triste et sordide bilan : - Mai 68 a poussé toute une jeunesse à déconsidérer et à mépriser la cellule familiale pourtant protectrice et formatrice. La révolte contre les parents et le désintérêt vis-à-vis des anciens, fondement de la « révolution » soixante-huitarde sont aujourd’hui monnaie courante, tandis que les familles décomposées se multiplient.
En parallèle, l’homoparentalité fait son apparition, alors que les enfants sont considérés par nombre de parents comme de simples bouches à nourrir ; de là découlent l’institutionnalisation de l’IVG et les abominables infanticides que rapportent régulièrement les médias. - Mai 68 a encouragé la jeunesse à se détourner de ses racines, de son histoire, de ses héros et de tout ce qui a façonné notre identité au cours des siècles. Voici donc toute une partie de la jeunesse moderne révoltée contre son propre être, contre son propre patrimoine, en venant à se montrer plus que virulente à l’égard de toute manifestation de patriotisme. Pourtant, cette même jeunesse qui rejette et nie son identité, exalte celle de « l’autre » quand bien même elle ne la connaîtrait pas. Incohérence toujours. - Mai 68 a enseigné à ses partisans à rejeter les valeurs rattachées à la fierté, à la dignité, à l’honneur et au dépassement de soi au profit d’un libertarisme dévoyé aboutissant à l’avachissement le plus total.
Le lien avec tout un pan de la jeunesse moderne est évident lorsque l’on constate à quel point celle-ci se complait désormais dans l’inaction, la drogue, la négation de l’apport du travail sous toutes ses formes (intellectuel ou manuel), et le mépris à l’égard des considérations esthétiques et hygiéniques. En témoignent ces nombreux jeunes qui fournissent le gros des troupes de l’extrême gauche, portant tous les mêmes défroques et symboles, arborant les mêmes coupes de cheveux, faisant tous l’apologie de la passivité et des psychotropes. Ce sont ces mêmes jeunes qui refusent la culture – exception faite de celle qui les maintient dans leur microcosme – et le travail, ce qui les conduit à encourager et à participer à toutes les grèves qui paralysent le pays et handicapent les citoyens. - Mai 68 a en résumé détruit toute forme de valeur sociale, morale ou spirituelle. Fidèle au principe communiste soviétique « du passé faisant table rase », les hommes et les femmes qui ont été manipulés lors des évènements d’il y a quarante ans n’ont rien construit comme ils le prétendent, et ne sont les chefs de file d’aucune évolution. Ils sont en fait responsables d’une terrible régression ayant aboutit à la situation chaotique que nous constatons tous les jours ; celle d’une jeunesse déracinée et sans but, en révolte contre elle-même et qui sans s’en rendre compte, se précipite vers l’abîme. Sarkozy avait raison lorsqu’il parlait de rompre avec cet héritage, des plus lamentables. Bien entendu puisqu’il tentait dans un but électoral de s’approprier l’un des projets du Front National. Cependant une fois encore les faits doivent remmener notre peuple à la réalité ; l’UMP et les anciens « rebelles » de mai 68 tout comme leur rejetons des temps modernes demeurent unis dans leur entreprise de démantèlement de la France comme en témoigne notamment la composition de notre gouvernement. Que ceux qui aujourd’hui pensent encore que Mai 68 constitue une date sacrée dans la lutte contre la bourgeoisie et le capitalisme considèrent leurs héros : tous aujourd’hui ont largement profité du système bourgeois qu’ils prétendaient rejeter, certains allant jusqu’à exercer de hautes fonctions à l’intérieur de la machinerie néolibérale, et ce aujourd’hui encore.
Seul le nationalisme que revendique le Front National est de nature à rompre avec le conformisme qui mine la jeunesse, et peut conduire les jeunes français à retrouver leur dignité et à reconquérir leur liberté loin des promesses et délires des manipulateurs politicards.

Michael Guerin
SD FNJ Savoie
Responsable FNJ Rhône Alpes

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Anecdotes:

Mon père par son métier a fait Mai 68 avec..... les CRS ( rires )

La première semaine étaient des jeunes étudiants ensuite c'était des gauchistes CGT et FO avec le PCF ( à l'époque puissant ) avec une minorité de casseurs non politisés.

2 semaines après la fin des évènements de mai 68 , la France a reçu l'ordre des USA de rembourser ses emprunts .CE fait est important car c'était le moment où l'économie Française était au plus bas .

A Roissy , il y a eu donc plusieurs avions cargo gardés par des militaires remplis de caisses d'or de la banque Française pour nourrir les USA.

Mai 68 étaient en parti orchestré par les USA avec comme pantin Khon §BEndit , Kouchner .

Dont on retrouvera plus tard, Kouchner sur un navire de l'armée américaine sauvant des vietnamiens fuyant de leur pays devenu communiste .

RONIN