20.8.08

Nicolas Sarkozy aux militaires: “Il faut continuer le travail”

Nicolas Sarkozy s’est rendu au camp Warehouse, où sont basés les régiments dont faisaient partie les 10 soldats français morts lundi en Afghanistan.

Après s’être incliné devant les cercueils des victimes et avoir rendu visite aux blessés, il s’est adressé aux soldats français. Résumé en 4 phrases.

- “Je suis venu pour partager votre deuil, pour m’associer à la peine indicible qui est la vôtre et pour vous dire que c’est tous les Français qui ont été bouleversés par le si lourd bilan de l’embuscade.”

- “La meilleure façon d’être fidèles à vos camarades c’est de continuer, c’est de relever la tête, c’est d’agir en professionnels.”

- “Je tenais à vous dire que le travail que vous faites ici, il est indispensable. (…) Parce qu’ici se joue une partie de la liberté du monde, ici se mène le combat contre le terrorisme. Nous sommes ici non pas contre les Afghans, mais avec les Afghans, pour ne pas les laisser seuls face à la barbarie.”

- “Je n’ai pas de doute, il faut être là. Moi aussi, j’étais sous le choc (…), mais je vous dis en conscience que si c’était à refaire, je le referais.

Ma conclusion : Et si on lui donnait des rations, un casque et un fusil ? Pour voir…

Ci-dessous le témoignage, sobre, du père d’un des soldats français tué en Afghanistan :

“Les envoyer en Afghanistan avec 1 an d’expérience, c’était les envoyer au casse-pipe”

Le père d’Alexis, soldat tué lors de l’embuscade qui a fait 10 morts lundi, près de Kaboul, est sous le choc.

Alexis avait 20 ans. Aîné d’une famille de 4 enfants, il s’était engagé dans l’armée depuis 1 an. Membre du 8ème RPIMA de Castres, il était parti en Afghanistan en juillet, pour sa première “OPEX” (opération extérieure).

Lundi, il se trouvait dans la 1ère section de reconnaissance engagée dans les combats qui ont coûté la vie à 10 soldats français. Il tombe sous le feu des insurgés afghans. “On n’en sait pas plus…”, explique Sylvain, son père, ce mercredi sur RMC. “Mais que voulez-vous… On sait qu’il est mort. Après, pour le reste…y a rien de plus à savoir.”

“Il était fier de partir là-bas. Mais il avait seulement 1 an d’expérience : 6 mois de formation et 6 mois d’exercice en caserne. Ce n’est pas assez. C’était les envoyer au casse-pipe!”

“Il faut être réaliste, c’était son métier. Il l’avait choisi. Il voulait être soldat depuis qu’il avait 12 ans. Il avait vraiment trouvé quelque chose dans lequel il était heureux. Lui qui n’était pas du tout scolaire, il avait la pugnacité et la rage. Il a fini 2ème de ses classes, à quelques poussières du 1er…”

“Je n’en veux à personne. Mais je m’interroge: au nom de quoi ? Toutes les guerres n’ont rien changé à la face du monde. Et pourquoi envoyer de jeunes soldats inexpérimentés dans un pays où les gens se battent depuis toujours et n’ont connu que cela ? Alexis n’est pas le premier ni le dernier. Il y en aura d’autres… au nom d’intérêts qui nous échappent.”

“Dès ce soir, nous partons à Paris, avec mon épouse, ses 2 frères et sa soeur, pour assister aux cérémonies parce que cela fait aussi partie du parcours d’Alexis, de sa vie… de sa mort aussi.”

Voilà…tout est dit !

Source

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Même avec 10 années c'est un casse-pipe! Quel gachis! Comment tenir dans un pays où l'on n'est pas chez soi!! Combattre un terroriste que l'on créé soi-même. Quelle fumisterie! On perdra en afghanistan.
Sarkozy, tu nous a trahi.
OTAN, IRAK, AFGHANISTAN LE FOUTOIR!
Ramène nos soldats!