Par Lucien Ruty, Secrétaire départemental du FN 30
Marine vient de remporter un éclatant succès en devançant tous ses concurrents à l’élection municipale de Henin-Beaumont. A ma connaissance, elle n’a ni triché, ni volé, ni suborné ses électeurs. Ses militants ne se sont livrés à aucune violence qui aurait pu avoir influé sur le cours de sa campagne. Et pourtant, le résultat sitôt connu, le chœur des vierges a contesté au FN le droit d’exister et d’avoir des élus. Ces grandes âmes en ont appelé au peu qu’ils avaient appris au lycée, de la bouche d’enseignants indignes du nom de républicains. On les avait vus tranchant de tout, ils reviennent plus bobos que jamais. Et - comme au lendemain des présidentielles de 2002 – décider qu’il ne suffisait pas que les règles démocratiques aient été respectées pour accepter le verdict des urnes traduisant la volonté du peuple souverain. Il n’y avait qu’à décréter qu’un vote favorable au FN ne pouvait pas être un vote républicain.
Qu’on se le dise ! La République c’est eux ! Et au diable l’immoralité de certaines alliances. On se réunit entre irréconciliables adversaires politiques de longue date et on se baptise Front Républicain. D’où il résulte que les électeurs du FN ne sont pas républicains et qu’il convient de ne pas admettre leurs succès électoraux.
C’est ainsi qu’apparaissent à la TV avec une mâle assurance des forbans abonnés aux bureaux des procureurs, ou d’autres blaireaux qu’une condamnation n’empêche pas de se faire élire où réélire.
Un effort de mémoire ! Notre époque a connu un maire menteur comme un arracheur de dents, qui fut réélu en triomphe après avoir connu les fers du cachot pour essayer de faire croire qu’il avait mis moins d’une demi-heure (ou à peu près) pour parcourir la distance VA/OM, condamné, proposé par son parti… et réélu ! Un certain, porteur d’un nom à se battre sous l’uniforme Kosovar redevenu Prince des arrondissements friqués de Paris… réélu ! Un qui n’a pas eu de pot mais a été largement dédommagé en retrouvant sa mairie des bords de l’Isère ! Un autre, enfin, figure emblématique de la voyoucratie politicienne, qui a eu le courage d’afficher sa devise : « tout pour les amis - la justice pour les autres », qui aurait fait un excellent acteur pagnolesque et à propos duquel on n’imagine pas qu’il puisse un jour mettre un seul orteil en garde-à-vue tant les cadavres doivent se bousculer dans ses placards.
Et tout ce petit monde grouille autour des ci-devant nommés, comme des mouches vertes à la verticale des bouses de vaches. C’est que, après avoir montré sa solidarité avec les ennemis de l’hydre frontiste, il faut à présent tirer profit de cette situation d’anormale prise de risque. En un mot, ne pas repartir les poches vides. Alors la masse se montre partout où les représentants du pouvoir (fut-il délétère) se montrent. En bons papas gâteaux, ou en chef dont la bonhommie apparente ne peut sceller un courage souligné par les affiches des imprimeurs. Et puis, le temps passant, les élections qui approchent rappellent chacun à la réalité : le faux copain d’aujourd’hui n’est-il pas le vrai ennemi de demain ? Il est peut être temps de sauver ce qui peut l’être, en prouvant que la récente fraternité n’était que de circonstance.
Les plus courageux tenteront l’aventure et basculeront dans le camp d’en face. C’est eux que l’on voit, en véritables courtisans versaillais pataugeant dans la chienlit laissée par leurs nouveaux maîtres. A marée haute, quand le niveau des égouts monte, ils se bousculent et se piétinent pour garder la tête à l’air libre et de leur groin désormais déconsidéré, essayer d’attraper encore quelques miettes d’avantages et de subventions indues.
Restent ceux qui « de ce mauvais air ne sont point infectés ». Ce sont les vrais patriotes. Quand la République est en péril, ils se font Volontaires et marchent vers la frontière.
Il en faudra des Marine pour rendre à ceux-là la fierté d’être Français. Mais le temps est court car regardez autour de vous, vous le voyez le peuple Français… ? On l’a émasculé, pollué de TV, anesthésié de fausses promesses, paralysé par des déclarations mensongères, et privé encore de mettre sa peau au bout de ses idées…Car, de ce qui reste du peuple Français, combien iraient se battre derrière un Sarkozy ? Et se battre pour qui ? Quand notre président à la pensée cosmopolite nous explique qu’envoyer des soldats au Proche-Orient c’est lutter contre le terrorisme pendant que le seul pays de la région qui soit la cible permanente du terrorisme c‘est l’état d’Israël dont aucun soldat n’est pourtant engagé avec les nôtres.
Il en faudra des Marine pour persuader les Français que la priorité, c‘est la France et qu’avant d’aller se mêler de ce qui menace des états asiatiques, il convient de purger notre propre territoire de ce qui le menace depuis son propre sol et qui n’est rien moins que la montée en puissance de l’islamisation.
Source : Nations Presse Info
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