3.7.09

Duquenne avoue que la République est pourrie, et en fait un argument électoral !

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Duquenne avoue que la République est pourrie, et en fait un argument électoral !

Daniel Duquenne a en effet osé déclarer au quotidien 20 minutes : « Mais avec le FN à Hénin-Beaumont, ce seraient quatre ans et demi de galère. Le département et la région ne donneront rien au Front. Hénin-Beaumont sera dans une situation bien plus terrible qu’aujourd’hui ». Duquenne reconnaît par cette déclaration que la République ne donnerait aucun financement à Hénin-Beaumont, sous prétexte que les électeurs ont choisi un maire Front National. Voilà qui donne parfaitement raison au discours du Front National : de l’Elysée à Hénin-Beaumont, le système est totalitaire et pourri ! Et voilà qui démasque, une fois de plus, une des nombreuses impostures machiavéliques des tenants du système : « le Front National se victimise, c’est son fond de commerce ». Eh bien non, la réalité est là, le Front National est bel et bien victime du système.

Mais Daniel Duquenne aurait pu en rester à cet aveu, et regretter amèrement ce système UMPS révoltant. Bien au contraire, il en prend acte et en fait un argument pour voter pour lui ! Duquenne se fait donc le complice actif de la république des pourris, et souhaite en tirer profit jusqu’au bout, comme certaines mouches s’enivrent du fumier… Pour quelqu’un qui voulait se donner une image de Mr Propre, et qui prétend incarner un « front républicain », Daniel Duquenne a vraiment tout faux. Mais il ne fallait de toute façon pas s’y tromper ; avant de dénoncer opportunément l’ancien maire d’Hénin-Beaumont, Duquenne était Directeur général des services du cabinet de Dalongeville. Et c’est bien avec ce système totalitaire de mensonge, de corruption assumée et de vol prémédité de l’argent public, que les Héninois et les Beaumontois veulent rompre.

Mais que les habitants d’Hénin-Beaumont se rassurent : s’ils élisent Steeve Briois à la mairie, on pourra lui faire confiance pour remuer ciel et terre pour aller chercher l’argent public que l’Etat doit à la ville d’Hénin-Beaumont. Et c’est bien Steeve Briois qui paraît le mieux placé pour réaliser cette tâche, lui qui fut, et de loin, le plus compétent et le plus tenace pour faire tomber le système Dalongeville (voir son interview hier mardi sur France 3).

L’arnaque du front « républicain »

Le front dit « républicain » repose sur un mensonge : celui qui laisse supposer que le Front National ne serait pas républicain. Or le Front National a toujours scrupuleusement respecté les règles de la République, et même, avec un immense courage, accepté le jeu truqué de la « ripouxblique » UMPS. Jean-Marie Le Pen d’abord, qui dès l’âge de 16 ans souhaitait rejoindre les FFI (voir l’Express du 29 mars 2007), est entré dans le jeu républicain de l’Assemblée Nationale en 1956, et n’a pas attendu que les manipulateurs malhonnêtes ou les imbéciles utiles commencent à le traiter de fasciste dans les années 1980 pour prôner la démocratie. En toutes circonstances, Jean-Marie Le Pen a participé aux élections de la République française, la plupart du temps condamné à l’avance par le système électoral majoritaire, sans aucun espoir de victoire, avec la seule foi que les idées finiraient un jour par convaincre. Il a même bien souvent argumenté contre certaines écoles philosophiques de droite qui contestent la démocratie comme moyen de gouvernement.

Quand à Steeve Briois, l’enfant du pays d’Hénin-Beaumont, il est sans conteste un modèle de respect de la démocratie, de persévérance électorale, et d’implication au service de sa ville. Lionel Jospin lui-même, après avoir participé à la diabolisation et à la mise à l’écart totalitaire du Front National pendant des années, a finalement admis récemment que l’anti-fascisme à l’égard du Front National n’était que du « théâtre ». Un front dit « républicain » contre le Front National constitue donc une arnaque pure et simple.

L’accusation de parti non républicain est, plus encore, un véritable procès à la Outreau. On sait que dans ce procès des personnes innocentes accusées de pédophilie ont vu leur vie détruite, par la simple croyance de culpabilité répandue parmi le peuple par la classe politico-médiatique. Contre le FN c’est exactement le même principe : on accuse les frontistes de vouloir commettre les pires horreurs pour les détruire. C’est le calcul classique et machiavélique de celui qui pour tuer son chien, l’accuse d’avoir la rage. Car les manipulateurs sans foi ni loi qui accusent le Front National de fascisme, savent parfaitement au fond d’eux-mêmes que le Front National, en tant que parti qui aime la France et la liberté par-dessus tout, est infiniment attaché à la démocratie. Le Pen avait déclaré plus précisément : « Je suis dans le fond un démocrate churchillien, c’est-à-dire que je me réfère au fameux aphorisme de Churchill disant : la démocratie c’est probablement un très mauvais système mais je n’en connais pas d’autre. »

Plus encore, ce procès d’intention récurrent, parce qu’il est tenu sans jamais n’avancer aucune preuve au « dossier », ni jamais - ou si peu - laisser la parole à la défense, constitue, lui bien réellement, un profond mépris de la République. Car celle-ci exige un minimum d’intégrité, exige de respecter les électeurs, de ne pas leur mentir avec un tel culot assumé, et de rester toujours loyal et droit vis-à-vis de ses adversaires. Car oui, être républicain, c’est par définition admettre que les autres puissent avoir des opinions totalement différentes des siennes, et c’est respecter scrupuleusement ces opinions, même si on pense qu’elles sont fausses. Etre républicain, c’est admettre que ceux qui ont des opinions totalement différentes des siennes puissent être sincères, et qu’eux aussi puissent souhaiter au fond d’eux-mêmes le bonheur de l’humanité, même s’ils croient en d’autres méthodes pour y parvenir. Etre républicain enfin, c’est admettre pour le moins que ses adversaires sont des êtres humains… L’UMPS ne nous accorde même pas cela… Eux qui ont toujours décrit les femmes et les hommes du Front National comme des monstres, qui n’ont droit à aucun égard, à qui on peut cracher à la figure pour soulager ses haines et ses névroses, et vis-à-vis desquels on n’applique même pas les règles sacrées de la démocratie, principe dont l’UMPS passe son temps à se prévaloir par ailleurs. Voilà pourquoi le front républicain est moralement anti-républicain.

Enfin, et plus concrètement, ce sont au contraire toujours les adversaires du Front National qui ont fait preuve, dans les faits, de totalitarisme : mépris de la liberté d’expression par des lois liberticides, refus de la représentativité à la proportionnelle intégrale dans les assemblées, financement inéquitable des partis, et exclusion du Front National des médias. Ce totalitarisme va même jusqu’à la fraude électorale : la fraude à la chaussette à Perpignan avait été l’œuvre du frère d’un colistier du candidat UMP, M. Alduy. Jamais le Front National ne s’est permis ce genre de fraude : mains propres et tête haute, c’est l’honneur des vrais combattants qui aiment leur Patrie ! La fraude pour l’UMPS va jusqu’à assumer publiquement le mépris du NON des Français à la constitution européenne en 2005, en faisant ratifier par le Parlement l’essentiel du même texte rebaptisé traité de Lisbonne. Et nous pourrions évoquer la longue liste des affaires de corruption qui ont jalonné la 5ème ripouxblique du Front de Daniel Duquenne, et qui ont touché tous les partis politiques. Tous, sauf un, le Front National !

Mais le tableau ne serait pas complet sans parler du cas Daniel Duquenne, qui dans son déguisement de « grand républicain », a honteusement refusé de débattre face à Steeve Briois sur France 3, alors que ce débat constitue pourtant une grande tradition démocratique ! Comment être crédible pour incarner un front républicain, lorsqu’on n’est même pas capable de répondre par l’argumentation aux prétendus ennemis de la République ? Pourquoi Daniel Duquenne ne s’est-il pas empressé de saisir l’occasion de ce débat pour démontrer à tous que Steeve Briois était, dans les faits et dans les discours, contre la République ? Parce comme tous ses camarades de ripouxblique, Daniel Duquenne ment, qu’il a prémédité son mensonge, qu’il assume ce mensonge, et qu’il va l’entretenir jusqu’au bout.

Source : Vérité sur le FN via Nations Prese Info

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